Foire aux questions
Politique de tarification
Pourquoi je ne reçois pas toutes les photos prises pendant la séance ?
Lors de la séance, le photographe va imaginer une photo et la réaliser, un ou plusieurs essais vont être shootés pour obtenir la photo escomptée.
Il y a 3 types de photos qui vont ressortir de ces essais :
- les calages techniques, cela permet de vérifier la lumière et le cadre.
- les étapes, ce sont les photos qui permettent de travailler avec le modèle pour lui montrer par exemple sa position afin qu'il se corrige ou simplement qu'il prenne confiance.
- les secours, cela consiste à doubler les photos pour la netteté et l'expression qui change en une fraction de seconde.
Toutes ces photos sont des brouillons qui ne sont pas conservés.
Pourquoi la photo supplémentaire est-elle payante alors qu'il n'y a pas de travail supplémentaire ?
Les photos supplémentaires qui sont présentées résultent d'un travail. Ce n'est pas la même chose de retenir la bonne photo faite pendant la séance ou de visionner et trier une centaine de photos pour en sortir les 20 meilleures.
Avant d'en faire une galerie à vous présenter, toutes les photos sont étalonnées et recadrées pour vous permettre de les voir au plus proche du résultat final.
C'est un pari fait par le photographe qui permet de garder accessible le tarif de la séance et de laisser chacun compléter l'offre selon son budget.
Est-ce que je peux avoir une réduction si je veux toutes les photos supplémentaires telles qu'elles sont sans aucune retouche ?
Si une partie du travail est réalisée après achat, elle n'est cependant pas facultative.
Les photos représentent l'image de marque de la société, seul le produit fini est vendu.
Personne ne redemande des pâtes sans sauce à prix réduit dans un restaurant gastronomique parce qu'il a encore faim. De la même façon qu'on choisit son restaurant, on choisit son photographe.
Est-il possible d'avoir le fichier de travail (RAW, PSD ...) ?
Seul les exports sont vendus, les fichiers de travail sont la propriété exclusive de l'artiste.
Le fichier de travail permet de prouver que l'auteur est bien le créateur de la photo ou du graphisme vendu.
D'autre part le tarif correspond à la réalisation et aux droits de diffusion négociés, dans le respect de la création originale. Transmettre les fichiers de travail implique de perdre le contrôle sur les modifications faites, c'est à la fois un manque à gagner et un risque de dégradation de l'oeuvre originale qui est l'image de marque de la société et de sont créateur.
Droits d'auteurs et droit à l'image
Quelles prestations sont concernées par les droits d'auteur ?
Les droits d'auteur s'appliquent à une oeuvre originale qui représente la sensibilité de son auteur.
Cependant le droit de copie privée et de représentation dans le cercle familial n'est pas soumis à l'autorisation de l'auteur et ne peut donc pas être facturé.
Ainsi seul le coût de production est facturé dans le cas des photos de grossesse, de nourrisson et de profil pour les sites de rencontre.
En revanche une maman qui souhaite mettre une des photos de son bébé dans la salle d'attente de son cabinet médical devra faire une demande et acheter des droits de diffusion.
La facturation de droits d'auteur ne dépend pas de la nature des photos mais de leur usage personnel ou professionnel.
La facturation sans droits d'auteur (donc pour un usage privé) est assimilée à de l'artisanat et soumise à une TVA de 20% alors qu'un auteur peut faire une cession de droits à 10% de TVA.
Dans le cas de la maman médecin, il aurait donc été avantageux pour elle qu'elle précise l'usage prévu des photos en amont de la séance.
Cela est aussi valable pour un indépendant qui souhaite faire des photos pour Linkedin.
Qu'est-ce que le 1,1% diffuseur ?
Le statut d'auteur est un statut particulier avec certaines contraintes.
Sur la cession de droits, il apparait à la fois une TVA de 10% comme sur une facture et des cotisations sociales comme sur un salaire.
Vous êtes donc considéré comme un client et comme un patron diffuseur de la création de l'auteur. A ce titre, vous êtes redevable vis à vis des organismes de cotisation d'une taxe appelée le "1% diffuseur". Il s'agit d'une obligation à votre charge dont l'auteur ne sera pas tenu responsable en cas de non-paiement.
Jusqu'à 2019, ces organismes étaient l'AGESSA pour la photographie et la MDA pour les créations graphiques. En 2019 ces organismes passent la main à l'URSSAF qui devient le cotiseur unique de cette taxe.
Les styles
Lifestyle, reportage, moody ... je n'y comprends rien, comment s'y retrouver ?
Il faut bien faire la différence entre le style graphique et les méthodes de travail des photographes.